Alors, voilà ! J’ai mis un certain temps à décider si j’allais en parler ici ou pas, parce que tout de même, c’est très personnel. Quoi de plus personnel que la santé ?
Mon absence de la semaine dernière, c’était un stage de deux jours et demi à la Salpêtrière, où on m’a fait des examens approfondis dont les résultats sont en train de révolutionner mon mode de vie.
J’y suis allée volontairement, en me disant que de toutes façons, il valait mieux savoir où on en était, plutôt que de se sentir mal, et d’essayer de se le cacher –ce que je fais depuis un bon moment.
Le premier choc, ça a été le médicament quotidien contre la tension. Parce que j’ai bien senti que ce n’était qu’un commencement. A ce moment-là, mon médecin traitant m’a conseillé d’essayer de perdre du poids, mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
J’ai donc été consulter, à l’insu de mon plein gré, 😉 parce que j’avais feuilleté un bouquin qui m’avait semblé parler vrai, avec des mots que je comprenais, et un certain humour, Surveillez votre ventre, le syndrome de la bedaine.
J’ai vite compris qu’effectivement, j’étais atteinte, selon les termes du Dr Hansel, du syndrome de la bedaine : tension, cholestérol, triglycérides, surpoids avéré, et de plus, ayant vu ma mère mourir accrochée à une bouteille d’oxygène, je me sentais tout le temps essouflée.
Ça, c’était en décembre. Je me suis mise à me forcer à marcher, podomètre à la ceinture, entre une et deux heures par jour.
Après une épreuve d’effort, une nuit passée à mesurer mes ronflements (!!!) et mes apnées du sommeil, une autre nuit agrémentée d’un tensiomètre, il s’avère que si je ne fais rien, je me prépare un avenir de vieille malade. Sombre perspective, pour quelqu’un comme moi, qui déteste la médecine, les médecins, les médicaments et tout ce qui tourne autour !
Mais voilà, dans ce service, on ne s’est pas contenté de me faire peur 😉
On m’a convaincue qu’il m’appartenait de continuer à me laisser glisser sur la pente médicamenteuse, ou d’essayer d’y remédier par d’autres moyens. Et ça, pour moi, c’est plus acceptable. Prendre son destin en main plutôt que d’être aux mains du corps médical !
Monsieur Hansel, je vous tire mon chapeau, à vous et votre équipe, vous avez su trouver les mots qu’il fallait 🙂
Depuis, se sont ajoutés à ma marche quotidienne trois fois vingt minutes par semaine de marche rapide à mon ‘seuil d’essoufflement‘.
Du coup, mes stations devant l’ordinateur se sont réduites, et mes visites à vos blogs en ont souffert et je vais tâcher de trouver un rythme de croisière.
Le côté très positif, c’est qu’en définitive, le seul fait d’arriver à faire quelque chose qui me paraissait impossible il y a trois mois, marcher à toute allure, me ravit et que je retrouve des sensations que j’avais quand j’étais jeune et que je faisais du jogging !
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