L’histoire de ma tante…


… est épatante.

C’est l’intitulé d’une exposition fort intéressante, et qui plus est, gratuite au Mont-de-Piété parisien, devenu Crédit Municipal de Paris.

L’exposition retrace l’histoire de l’institution entre 1637 (date de sa fondation et 1914)

J’y ai appris bien des choses, par exemple que Théophraste Renaudot, à l’origine du Mont de Piété et de bien d’autres institutions, n’était pas écrivain, ni journaliste (évidemment, à cause du Prix Renaudot), mais médecin.

Homme inventif, curieux, il fut à l’origine d’institutions qui lui ont aujourd’hui survécu : les monts de Piété, les petites annonces, l’assistance publique, l’agence pour l’emploi et surtout la Presse. C’est pour cette dernière raison, évidemment, que le prix lui rend hommage, puisque le jury du Renaudot est constitué d’hommes et de femmes de presse

matante

Que le Mont-de-Piété était destiné à lutter contre l’usure, que l’un des « objets » les plus déposés en gage était le matelas. Etonnant, non?
La raison? C’est qu’après le passage de l’huissier, tout ce qu’il avait laissé, c’était le matelas, donc la seule chose que les pauvres gens avaient à mettre en gage, ou comme on le disait « chez ma tante », ou encore « au clou ».
Bien des gens célèbres ont eu recours au Mont de Piété, de Victor Hugo à Baudelaire en passant par Joséphine de Beauharnais ou encore Tolstoï.
A la sortie, nous avons demandé quel pourcentage d’objets déposés en gage étaient récupérés, la réponse est 90%.

Bref, vous avez jusqu’à la fin du mois, c’est-à-dire plus très longtemps pour aller voir cette exposition, sise au 55 rue des Francs Bourgeois à Paris

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